HOMMAGE à Fernand TUIL

HOMMAGE à Fernand TUIL

Co-président de l’Association des Villes Jumelées avec les Camps Palestiniens

Fernand Tuil Avion 01 2013

Fernand Tuil, Président de l’Association des Villes Jumelées avec les Camps Palestiniens, combattant pour la Paix avec Israël et contre l’apartheid du Peuple Palestinien était l’invité de la ville d’Avion pour la cérémonie des Vœux de la municipalité pour la population en Janvier 2013. Il vient de nous quitter ce Mardi 24 Décembre 2013 d’une longue et difficile maladie. Il proposa ce jour là que notre ville fasse citoyen d’honneur de la ville d’Avion Marwan Barghouti, emprisonné en Israël depuis 10 ans ce qui se réalisa par un conseil municipal extraordinaire le Samedi 2 Février 2013.

Son combat pour la Paix c’est aussi le notre ! Fernand Tuil, citoyen du Monde, de nationalité à la fois Française, Israélienne et Palestinienne, par son exemple, nous a transmis cette volonté de poursuivre le combat des justes pour les droits des peuples palestiniens et israéliens à vivre cote à cote dans la Paix dans 2 États ayant leurs pleins droits démocratiques !


Voici un extrait de son intervention à la cérémonie des vœux de la ville d’Avion  :
« En qualité d’invité d’honneur Monsieur Fernand Tuil, Président National de l’Association de Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF), a pris la parole. « …« Je veux vous parler de la lutte du peuple palestinien. Je voudrais remercier Jacques Robitail et Jean-Marc Tellier qui, il y a 10 ans, m’ont permis de les rencontrer et de prendre la décision de faire une coopération avec un camp de réfugiés palestiniens, au Liban, le camp de Bourj El Barajneh. Je tiens à dire qu’à l’époque de la seconde guerre mondiale, on donnait une décoration à ceux qui cachaient des juifs dans leurs caves ou chez eux. Et bien moi, Fernand Tuil, Palestinien de nationalité, les justes, ce sont eux deux aujourd’hui, ils méritent ce titre, parce que par leur courage politique ils ont osé dire oui. Nous n’oublions pas le peuple Palestinien qui est en train de vivre un désastre, un malheur, qui est en train d’être broyé, qui est en entrain aussi d’être déshumaniser. Grâce à des maires courageux comme le maire d’Avion, de Méricourt et d’autres, nous avons réussi à jumeler 75 villes françaises avec des camps Palestiniens… J’ai une demande particulière très importante à faire. Cette demande, je veux la faire à votre maire. Je veux lui demander s’il accepterait de nommer Marwan Barghouti, député Palestinien emprisonné, un député qui est pour la paix dans cette région du monde. Une vingtaine de villes ont décidé de le nommer citoyen d’honneur. Je demande officiellement à votre maire qu’il donne la citoyenneté d’honneur à Marwan Barghouti comme d’autres villes l’ont fait… Je vous dis de continuer à vous battre, de respecter le droit à la différence de chacun, c’est quelque chose qui va nous faire évoluer. Nous n’avons pas besoin de haine, nous avons besoin d’amour. Merci à vous… »
http://www.ville-avion.fr/La-ceremonie-des-voeux-a-la.html
http://www.ville-avion.fr/Le-depute-Marwan-Barghouti-a-ete.html

LES PREMIERES REACTIONS EN FRANCE CI-DESSOUS

http://www.humanite.fr/politique/fernand-tuil-nous-quittes-555965

Fernand Tuil Avion 01 2013 bisFernand TUIL au coté de Jean Marc TELLIER, Maire et Conseiller Général D’AVION

Lors du Conseil Municipal Extraordinaire votant à l’unanimité

Marwan Barghouti, Député Palestinien

Citoyen d’Honneur de la Ville d’Avion


http://www.ville-avion.fr/IMG/pdf/presentation.pdf


Délégation AJPF en Palestine-22 au 28 avril… par Educla2

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Diapos Barghouti 30

 Barghouti Présentation <===Cliquer ici

L’événement Facebook et Partagez : https://www.facebook.com/events/369125016518730/

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QUI EST MARWAN BARGHOUTI ?

Le monde qu’il découvre à sa naissance le révolte et il entre dès l’âge de 15 ans au Fatah. Il est emprisonné par les Israéliens en 1976 au cours d’une manifestation. À sa sortie d’incarcération, il entre à l’Université où il obtient une maîtrise en histoire, une autre en science politique et un diplôme de 3ème cycle en relations internationales.

Organisateur hors pair et homme de terrain très apprécié pour ses qualités d’orateur, il est l’un des principaux initiateurs de la 1ère Intifada en 1987, mais il est très vite arrêté par l’armée israélienne et expulsé en Jordanie. Il ne peut revenir d’exil qu’après la signature des accords d’Oslo en 1994. Il est élu au Conseil législatif de Palestine en 1996 où il défend la nécessité d’une paix avec Israël et devient secrétaire général du Fatah pour la Cisjordanie. Le 28 septembre 2000, la provocation d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées lance la 2ème Intifada.

Après une tentative d’assassinat de l’armée israélienne dont il faillit être victime, il est capturé par Israël le 15 avril 2002. Soutenant les attaques armées contre l’occupation israélienne, il rejette les attaques contre des civils sur le territoire d’Israël. Il est condamné le 20 mai puis le 6 juin 2004 à la réclusion à perpétuité et à 40 années d’emprisonnement.

Pour réaliser la paix, les Palestiniens ont besoin d’unité nationale, autant que les Israéliens ont besoin d’un consensus pour leur retrait. L’homme qui symbolise l’espoir d’unité chez les Palestiniens est Marwan Barghouti. Depuis sa prison, il lance un APPEL A L’ UNITÉ DES PALESTINIENS signé par des membres de chaque organisation palestinienne appelé « DOCUMENT DES PRISONNIERS »

Maître Gisèle Halimi, avocate de Marwan, voyant dans le prisonnier « Un symbole de la lutte contre l’occupation », elle l’a comparé comme Uvi Avnery, israélien pacifiste, à Nelson Mandela, « lui aussi emprisonné pour avoir lutté contre cette honte de l’humanité qu’était l’apartheid ».

« Je ne suis pas un terroriste, mais pas non plus un pacifiste. Je suis simplement un gars normal de la rue palestinienne défendant la cause que tout autre opprimé défend : le droit de m’aider en l’absence de toute aide venant d’ailleurs. »


36e congrès du PCF – Hael Al Fahoum… par CN-PCF

 

STEPHANE HESSEL EST INDIGNE PAR LA STRATÉGIE DES GOUVERNANTS ISRAÉLIENS !

Les conseillers communistes de la CALL se font entendre dans le débat d’orientation budgétaire

Bruno Troni

CALL –  Séance du Vendredi 07 Décembre 2012

Débat d’Orientation Budgétaire 2013  

Intervention Bruno TRONI

Après quelques mois de mandat et quelques mesurettes, nous avons du faire face à une très mauvaise surprise : l’adoption du traité européen négocié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Un geste inouï qui enferme les budgets nationaux des Etats membres dans un carcan d’austérité et qui place les nations sous surveillance. Je reprendrais la phrase de notre collègue sénateur communiste Thierry Foucaud : « voilà qui laissera au Parlement, comme aux assemblées élues dans nos territoires, une seule liberté, celle de fixer les conditions d’administration de la purge ! ». Ce traité qui aura des impacts directs sur nos populations et qui aurait d’ailleurs bien mérité un référendum, se situe aux antipodes des espoirs qu’a suscités l’élection de François Hollande.

Rigueur donc à tous les étages sauf à celui du grand patronat. Si l’on a beaucoup entendu parlé des « pigebudget des communesons », ce sont surtout les rapaces qui se sont frotté les mains à la découverte du rapport Gallois dont les mesures ont eu un large écho à l’Elysée. Ce grand patronat, qui n’a de cesse depuis des décennies de dénoncer l’interventionnisme d’Etat, n’hésite pourtant pas à exiger de lui des mannes financières de plus en plus importantes qu’on lui accorde aujourd’hui encore au prétexte d’un « choc de compétitivité ». Ces mannes financières dont une grande partie finira dans le compte de grandes entreprises dans lesquelles le sort des actionnaires est bien plus enviable que celui des salariés, sont autant d’argent public qui ne pourra plus être injecté dans les services publics ou la solidarité nationale.

De loi de finances en loi de finances, les dotations de nos collectivités s’étiolent, l’espoir de mener des politiques de développement dignes de ce nom s’amenuisent et si l’on ajoute à cela le troisième acte de la décentralisation dont on craint qu’une fois encore il aboutisse à des transferts de charges mal compensés, il est peu de dire que le présent comme l’avenir de nos populations risquent de continuer à être mis à mal.

L’hiver vient de nous apporter ses premiers flocons et cette nuit encore des gens dormiront dehors. D’autres fixeront le plafond en se demandant s’ils feront partie de la charrette de licenciements prévue dans leur entreprise, je pense bien sûr aux Arcelor-Mittal mais j’ai aussi une pensée particulière pour les salariés de MSI ou de Durisotti dont la plupart vivent dans nos communes. Et alors que certaines familles éviteront de mettre le radiateur en marche pour ne pas avoir à trop subir le poids des augmentations incessantes du prix du gaz, uniquement justifiées par la sacro-sainte « libre concurrence », d’autres racleront leurs poches pour trouver l’argent nécessaire à l’achat d’une nouvelle paire de lunette pour l’un de leurs enfants tout simplement parce qu’ils ont du mettre un terme à leur mutuelle.

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J’entends parfois dire que pleurer dans son mouchoir ne sert à rien, qu’il faut être offensif, se battre.

Il nous faut en effet porter haut et fort nos revendications, et qui pourrait mieux les entendre qu’un gouvernement qui, il y a quelques mois, prônait le changement ?

Ce changement, les Français l’attendent, la population de notre agglomération l’attend et il nous faut exiger de l’Etat qu’il prenne ses responsabilités et respecte cette promesse.

Comment peut-on attendre de nos communes, de notre agglomération qu’elles s’engagent dans une transformation, un développement global, durable  du territoire si nous devons faire face aux désengagements de l’Etat dans le cadre sa politique nationale vis-à-vis des collectivités, des services publics et des dispositifs de solidarité.

Le contexte actuel nous pousse à être vigilants quant à nos dépenses. Dans Orientation budgétaires, il y a « orientation » et l’on ne peut s’orienter sans visibilité or certaines politiques communautaires, certaines participations en sont dépourvue.

Nous avons eu l’occasion d’insister à plusieurs reprises sur les demandes de participations en augmentation constante dans des structures telles l’EPCC, la plate-forme multimodale ou encore le syndicat mixte d’exploitation du stade couvert. Nous devons absolument maîtriser ces dépenses et fixer un plafond de participation non pas en pourcentage mais en euros. Cette assemblée ne doit en aucun cas être pieds et poings liés face aux demandes de ces structures.

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Manque de visibilité sur un dossier sensible : Adevia. Sensible parce que de la viabilité de cette SEM dépend la viabilité des emplois de ses salariés. Cette Communauté vient de décider d’injecter 3 millions d’euros dans cette société, 3 millions que nous ne reverrons probablement jamais et qui malheureusement risquent fort d’être insuffisants et ne serviront qu’à retarder de quelques mois une échéance malheureuse.

Manque de visibilité toujours concernant la nouvelle compétence sport, culture et numérique qui va engendrer des dépenses qu’à ce jour personne ne peut globalement chiffrer et qui risque fort de représenter un poids conséquent. J’aimerais sur ce point redire à quel point nous trouvons inconséquent la décision d’ajouter des compétences à toutes celles que la CALL possède déjà sans avoir mener, en commun, un minimum de débat et de réflexion sur la teneur de ces compétences. Lorsque, dans nos communes, nous souhaitons mettre un projet en œuvre, nous chiffrons d’abord ce qui nous amène parfois à engager le dossier ou à y renoncer.

Tram pneus 01Quant au fameux tramway sur rail dont il y aurait beaucoup à dire, j’oserai dire que l’on veut nous le vendre à tout prix et ce, même si le prix en question pour notre agglomération devrait être élevé dans la mesure où cette opération « pourrait générer d’importants travaux à la charge de l’instance intercommunale » pour les dévoiements de réseaux (environ 11 millions €).

Enfin, je voudrai revenir sur le Louvre Lens. Je l’ai dit tout à l’heure, l’Etat se doit de prendre ses responsabilités.  Pour ceux qui en douteraient encore, je tiens à souligner à quel point les élus communiste considèrent l’accès à la culture et la décentralisation culturelle comme étant d’une importance capitale pour le développement de l’individu.  Je rappellerais encore que nous n’avons jamais contesté l’intérêt de disposer, sur notre territoire, d’un outil comme Le Louvre. La seule chose qui soit en cause ici, c’est bel et bien l’aspect financier. Nous tenons donc à ce que notre instance interpelle fermement Madame Filippeti pour obtenir un engagement financier pérenne de l’Etat ce qui ne serait que justice pour un musée d’Etat.

La TEOM avait officiellement été instituée pour financer le service de collecte des déchets. On s’aperçoit qu’en réalité, elle sert à financer toutes ces décisions qui, si l’on n’y prend garde, finiront par amener la majorité qui a adopté cette taxe à vouloir l’augmenter. Des taxes en augmentation qui s’ajoutent à un pouvoir d’achat déjà en baisse, c’est moins de consommation, moins de demande, plus de pessimisme avec tous les effets pervers que cela provoque pour la vie économique mais aussi pour la vie sociale.

Les grands projets ne constituent pas les seuls défis que cette communauté doit relever, ils ne doivent donc pas concentrer tous nos efforts et une trop grande partie de nos finances. Il convient comme en toute chose d’être raisonnable, à défaut toutes ces grandes choses que la Call entreprend pour le développement du territoire pourraient bien, à terme, avoir l’effet inverse et mettre notre population en situation de payer les pots cassés de décisions peu opportunes.

 

CONFERENCE DE PRESSE (Extraits Article Voix du Nord)

Outre leur désaccord profond avec la politique gouvernementale et le traité européen, les élus communistes de la communauté d’agglomération Lens-Liévin (CALL) évoquaient hier matin leur position sur des sujets financiers bien plus locaux.

À l’approche du débat d’orientation budgétaire de la CALL, le groupe communiste s’apprête à distribuer à la population un livret reprenant ses quelques reproches au sujet de la gestion de l’agglomération, « trop centrée sur les deux grandes villes au détriment des trente-quatre autres ».

Les élus communistes tenaient également à dénoncer quelques dossiers qui révèlent, selon eux, la mauvaise gestion exécutive de l’agglomération. À commencer par le dossier du stade Bollaert. « Il est difficile de comprendre que le propriétaire ne mette pas d’argent pour sa rénovation et qu’on injecte finalement de l’argent public pour qu’une entreprise privée profite ensuite des bénéfices, relève Bruno Troni, maire de Billy-Montigny.

Il y a quelques mois, les élus communautaires avaient signé une avance de 20 millions remboursables ensuite par le propriétaire. Et lors du dernier conseil, on a trouvé une délibération sur la table sans aucune concertation entre les groupes politiques, transformant cette avance en subvention de 12 millions d’euros ! » Stade couvert régional, Adévia, participation de la CALL aux frais de fonctionnement de nombreuses structures, etc. Plusieurs sujets inquiètent le groupe communiste et républicain.

« On demande un développement plus harmonieux dans les 36 communes qui subissent autant que les autres les politiques gouvernementale et européenne, et qui ont autant de besoins. » C’est donc l’« attitude méprisante des partenaires exécutifs de l’agglo envers notre groupe » que les communistes dénonceront avant le vote du budget. •

TEXTE DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE

 

LOUVRE LENS : Point de vue de Christian Champiré, Maire de Grenay

POUR NE PAS PLOMBER LES FINANCES LOCALES DONT NOTRE POPULATION A TANT BESOIN :

A MUSÉE D’ÉTAT , Y AURAIT BESOIN DE FINANCEMENT ET DE BUDGET DE FONCTIONNEMENT D’ÉTAT !

L’EXEMPLE PAR BEAUBOURG METZ

Augmentation de 40% des tarifs à Pompidou Metz : un révélateur de difficultés plus importantes

L’augmentation des tarifs d’entrée de 40% à Pompidou Metz est une mauvaise nouvelle. En effet tout augmentation de tarifs et en particulier dans le domaine de la culture entraine une baisse de fréquentation. En temps de crise et de difficultés c’est d’abord dans ce domaine que les familles limitent et réduisent les dépenses.


L’augmentation des tarifs décidée par le conseil d’administration est révélatrice de difficultés plus importantes que les collectivités territoriales ont malheureusement toujours niées : l’absence de l’Etat, le fonctionnement d’un établissement de cette dimension a besoin d’un concours pérenne de l’Etat qui doit assumer sa responsabilité en matière d’égalité d’accès au patrimoine artistique sur l’ensemble du territoire. L’insuffisance de financement pèse également sur les conditions de travail et de rémunérations des personnels et en particulier des sociétés sous-traitantes. La jeunesse est la première victime de cette précarité.


Le modèle « Lebon » doit être revu, le centre Pompidou Metz doit devenir un véritable établissement public national avec budget et statut correspondants.

Les communistes proposent que les collectivités locales s’adressent d’une même voix à Mme Filippetti, ministre de la culture, cette « fille de Moselle » pour obtenir un engagement financier de L’Etat.

L’égalité territoriale, évoquée par Mme Filippetti dans la campagne du candidat Hollande, doit se traduire par des engagements concrets pour donner au centre Pompidou Metz, un budget à la hauteur des ambitions affichées.

Communiqué du PCF de Metz

EMPLOI : les vraies solutions

Le chômage gangrène la société française depuis plus de trente ans. Résultat, près de 5 millions de demandeurs d’emplois aujourd’hui. Les salariés de l’industrie en sont les premières victimes. Ils subissent lourdement les restructurations exigées par les actionnaires et les erreurs stratégiques des grands groupes, des décideurs publics.
Notre pays a subi la perte de 750 000 emplois industriels ces dix dernières années, défigurant économiquement et socialement des régions entières. Depuis des semaines, le massacre industriel reprend de plus belle : près de 100 000 emplois industriels sont menacés, près de 300 000 avec les emplois induits. Des milliers d’intérimaires ont été jetés au chômage.

Les chiffres clés

• 750 000 emplois industriels détruits en 10 ans. Bravo la droite !

• Salaire annuel brut moyen pour un plein temps (services et industrie)

• France : 32 826 euros

• Allemagne : 43 942 euros

 

• Progression comparée de la masse salariale et des dividendes depuis 1981

• Masse salariale multipliée par 3,6

• Dividendes multipliées par 20

 

Ce n’est pas le coût du travail qui tue l’emploi,

c’est le coût du capital (argumentaire cliquer ici)

Les propositions pour l’emploi et l’industrie

• Le vote d’une loi pour interdire les licenciements boursiers
• Le remboursement des aides publiques par les entreprises qui licencient
• La taxation sur la réimportation des productions délocalisées
• La suppression de la niche « Copé », la baisse de l’abattement sur le montant des dividendes perçues, la taxation des compagnies pétrolières
• La création d’un pôle public financier
• Un salaire minimum à 1700€ et une augmentation générale des salaires pour assurer une vie digne avec un salaire décent.

 

BUDGET 2013 Les Elus Front De gauche veulent orienter le cap à gauche !

Après la tarification énergétique, les sénateurs communistes ont fait capoter le projet de programmation budgétaire. Pour enfin être écoutés ???

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Éliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Éliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat

Et de deux. Après le texte sur la tarification énergétique cher à Delphine Batho, les sénateurs communistes ont dit non à Pierre Moscovici et à son projet de loi de programmation des finances publiques pour les cinq ans à venir. Ce n’est probablement pas fini : les pistes envisagées pour tenter d’équilibrer les comptes de la Sécurité sociale ne semblent pas plus leur convenir. Les votes négatifs se succèdent donc, la droite en fait ses choux gras, et nombre d’observateurs ne retiennent qu’une chose : les élus PCF du Sénat unissent leurs voix à celles de l’UMP et des centristes.

« Des partenaires »

Une analyse superficielle qui fait hurler les responsables communistes, Éliane Assassi la première. La présidente du groupe PC au Sénat ne cesse, depuis des semaines, d’expliquer la position qu’elle a adoptée avec ses amis. À savoir demeurer fidèle aux aspirations de ceux qui ont porté la gauche au pouvoir. « La politique mise en œuvre n’est pas celle attendue par les Français. Les gens espéraient mieux », dit-elle, mettant l’accent sur le fait que les communistes ne sont pas écoutés par la majorité gouvernementale. « Mettons-nous autour d’une table, discutons, nous sommes des partenaires, nous devons être reconnus comme tels », plaide-t-elle.

Olivier Dartigolles, le porte-parole du PCF, est encore plus clair. « Quand ça ne va pas, nous ne disons pas un non buté, nous proposons toujours une amélioration du texte. En face, la réponse est toujours la même : impossible. Je prends l’exemple de la tarification de l’énergie. Sur la plupart des points, nous étions d’accord, mais pas question pour nous de mettre fin à la péréquation. Nous avons demandé de retravailler ce sujet avec les usagers, nous nous sommes heurtés à un refus. Toujours cette attitude dogmatique gouvernementale alors que, dans le même temps, une oreille attentive est tendue vers les lobbys patronaux. »

On comprend aisément, au fil de la discussion, que le seul et unique problème a trait à la politique mise en place. « Quand on est de gauche, on ne touche pas à la TVA alors que les revenus financiers  »pètent » les plafonds », poursuit Olivier Dartigolles, qui dit « toujours attendre une belle loi pouvant être un symbole en termes de justice sociale ». Et de rêver à un texte interdisant les licenciements boursiers.

« Des ayants droit »

« Qu’on ne vienne pas me dire que nous parions sur un échec du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Au contraire, nous aurions trop à craindre du retour d’une droite revancharde. Ce que j’attends, c’est que soit menée une politique pour laquelle nous avons voté. Que personne n’oublie que nous appartenons à la majorité ayant permis de dégager Sarkozy. Comme l’affirme Mélenchon, nous sommes des ayants droit ! »

S’il en est un que les bisbilles actuelles avec le Parti communiste n’étonnent pas, c’est bien le Landais Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement. « La position des élus PCF est respectable et cohérente, estime-t-il. Cohérente, parce que le PCF a refusé d’entrer au gouvernement. Si les mots ont un sens, cela signifie que ses élus ne sont pas membres de la majorité gouvernementale. Il ne doit pas y avoir de déshonneur à constater des divergences. Par contre, ce serait une faute de considérer que le PC est désormais dans l’opposition. Surtout pas d’amalgame entre eux et la droite ! » Alain Vidalies qui, hier soir, aux côtés du Premier ministre, a reçu une délégation de sénateurs communistes à Matignon. Une rencontre courtoise où chacun a défendu ses positions.