Fermetures des Casernes de Pompiers: Les Élus Communistes et Républicains de la CALL votent CONTRE !

CALL 290615Le CIPALL : un service public

de proximité à défendre !

Les Élus Communistes et Républicains, avant qu’une décision ne soit prise, ont demandé solennellement la remise à plat de ce dossier et l’engagement d’un véritable travail de réflexion associant élus et représentants du CIPALL afin de dégager les meilleures solutions possibles pour le bien de notre population.
Depuis de trop nombreuses années, les services publics font l’objet d’attaques en règle de la part de l’Etat et de l’Union européenne. En considérant systématiquement qu’ils sont sources de dépenses qu’il convient de supprimer, ces derniers tentent de faire oublier qu’ils sont avant tout sources de services aussi importants qu’indispensables rendus à nos populations.
Qui n’a pas eu à déplorer la disparition d’un bureau de poste, d’un commissariat, d’une gare ou d’un service de maternité ? Aujourd’hui, c’est notre service communautaire de sapeurs-pompiers volontaire qui est sur la sellette et ce rude coup est, cette fois, porté par les élus majoritaires de la CALL.
Les interventions de nos pompiers volontaires sont multiples et d’une importance qu’on ne peut sous-estimer (nids de guêpes, chutes d’arbres, bâchage de toitures endommagées, divagation d’animaux…). Non seulement le CIPALL conforte et complète les missions du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) mais la présence de 8 centres d’intervention (CPI) répartis sur le territoire permet, par ailleurs, une intervention rapide que rien ne saurait remplacer, et surtout pas l’intervention de sociétés privées qui représenterait, de plus, un coût non négligeable pour les habitants de notre territoire.

CALL 290615 04Les élus communistes et républicains tiennent à réaffirmer leur attachement au renforcement et à la rénovation des services publics de proximité, et ils ont également à cœur de rappeler que l’une des missions d’une communauté d’agglomération comme la nôtre est de les préserver et non de les supprimer ! La raison d’être de l’intercommunalité n’est-elle pas de s’unir pour améliorer le quotidien de notre population ?

S’il est vrai que l’obsession du gouvernement à réduire les dépenses publiques a pour conséquence une réduction sensible des ressources de la CALL, la suppression de nos services publics ne saurait pour autant être une solution acceptable, d’autres économies pouvant être réalisées sur des postes secondaires, comme notre groupe l’avait d’ailleurs proposé lors du vote du dernier budget.
Il n’est pas plus acceptable de la part des dirigeants communautaires de tenter de reporter la responsabilité du maintien des CPI sur les communes, à charge pour elles de les financer, sachant que ces dernières sont elles aussi -et peut-être plus encore- en proie à l’austérité ambiante.
Décider de supprimer un service public de proximité est déjà contestable, mettre les femmes et les hommes qui assument ce service d’intérêt général devant le fait accompli rend la situation plus intolérable encore.
Ainsi, alors que les élus communautaires sont appelés à prendre position lors de ce Conseil du 29 juin, un courrier adressé aux maires par le président de la CALL le 21 avril ne laissait déjà plus planer aucun doute sur la fermeture des 8 CPI. Cette information fut délivrée de façon toute aussi brutale aux chefs de corps lors d’une « réunion d’information » le 15 avril. Comble du cynisme, nos sapeurs-pompiers volontaires recevaient quelques jours plus tard une fiche de vœux leur demandant s’ils souhaitaient être intégrés au SDIS ou cesser, purement et simplement, leurs activités !
Comment, dès lors, ne pas comprendre la colère de nos pompiers alors que nous aurions pleinement partagé celle de n’importe quelCALL 290615 05 autre salarié traité avec le même mépris par le grand patronat ?
Les quelques rencontres organisées en juin ne sauraient masquer le manque de concertation qui auraient dû présider, dès le début, au règlement de ce dossier particulièrement sensible avec les acteurs concernés suite aux résultats de l’audit mené en 2012.
Faut-il rénover le fonctionnement du CIPALL ? Peut-être. Est-il nécessaire d’en améliorer la gouvernance ? Pourquoi pas… Si les pistes de réflexion sont nombreuses, force est de constater que les sapeurs-pompiers volontaires ne manquent pas de propositions pertinentes destinées à conserver et à améliorer ce service public de proximité.
Aussi, avant qu’une décision ne soit prise, nous demandons solennellement la remise à plat de ce dossier et l’engagement d’un véritable travail de réflexion associant élus et représentants du CIPALL afin de dégager les meilleures solutions possibles pour le bien de notre population.

Bilan du CICE – Le Medef : les vrais assistés du gouvernement

Le crédit d’impôt compétitivité emploi – CICE – c’est 8,7 milliards pour les patrons en 2014 et zéro effet sur la courbe du chômage

« Il faut finir le job » dit Jean-Christophe Cambadelis à Manuel Valls. Combien de cadeaux encore aux patrons sans contreparties ?  Jusqu’à quand les Françaises et les Français seront-ils méprisés ?

Quand on est de gauche on fait le choix de l’humain et non du Medef. Rassemblement de tous ceux et celles qui contestent le libéralisme pour une issue à l’austérité

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Faire le bilan du CICE (Crédit d’impôt Compétitivité Emploi)

Après avoir demandé le droit de licencier sans justification, le recul de l’âge de la retraite et la suppression de l’Impôt sur la fortune, le Medef obtenait du gouvernement, en 2014, le vote du Crédit d’impôt Compétitivité Emploi – CICE – censément pour « stimuler l’emploi et relancer l’investissement ». Les parlementaires du Front de gauche dénonçaient un nouveau cadeau au patronat.

Depuis, effectivement, la courbe du chômage continuait de progresser, l’investissement de stagner… les dividendes aux actionnaires se portent bien. Ce week-end, au Congrès du Parti socialiste, le Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadelis a déclaré, en s’adressant au Premier ministre Manuel Valls : « Maintenant, il te faut finir le job! » Il a précisé :« Il faut poursuivre les réformes de fond. Ce n’est pas le moment de renverser la vapeur, ni celui de changer de conducteur ».

Le CICE jackpot pour les actionnaires

faujour-cice2Où va l’argent du CICE ? La question dérange. Peu d’entreprises osent donner les chiffres et les services de l’état sont silencieux. Dans son rapport annuel, la Direction générale des finances publiques indique qu’en 2014, avec le CICE, 900 000 entreprises ont récolté 8,7 milliards d’euros. Principalement les grands groupes, comme Sanofi, La Poste, Orange, PSA, la SNCF, Auchan… en effet, il faut faire des profits pour en bénéficier, et plus ils sont importants, plus l’entreprise touche.

Or, en 2014, Sanofi a organisé 1 800 licenciements après 4 000 en sept ans, La Poste a supprimé l’équivalent de 6284 postes en équivalent agent, la réforme ferroviaire a éradiqué 1500 postes et pourrait en supprimer 10000 d’ici 2020 selon les estimations du cabinet Degest, Auchan a programmé 300 licenciements, PSA a présenté un plan de licenciement de 3 450 personnes et fermé son site d’Aulnay…

Le CICE représente, pour les entreprises, 6 % de la masse salariale mais ce ne sont pas les salaires qui ont augmenté.

Intérêt général nul, on continue ?

Le Ministre des Finances et des comptes publics, Michel Sapin, a fait un premier bilan du CICE. Seuls les chiffres l’intéressent. Alors qu’il rogne sur les salaires, les APL, l’hôpital, les transports… il est peu avare sur le CICE : +50 %  pour 2015 soit plus de 16 milliards, 2 milliards supplémentaires, votés en 2014, peuvent être dépensés en 2015, objectif 20 milliards de dépenses annuelles en 2017. On l’a connu plus scrupuleux en ce qui concerne les « dépenses publiques » concernant les citoyen-nes et les salarié-es… Mais là, c’est une demande du Medef .

Quand on est de gauche on fait le choix de l’humain

Ces sommes astronomiques, offertes sans contrepartie, seraient plus utiles pour les besoins humains tels la santé, l’éducation, le pouvoir d’achat… Et pour trouver de l’argent : attaquons nous à la finance et réduisons les coûts du capital.

Si on en a le courage et la volonté, les pistes sont nombreuses. Par exemple:

  • Taxer la finance
  • Moduler du taux des cotisations sociales patronales pour pénaliser les entreprises qui cassent l’emploi, versent des bas salaires, préfèrent les profits financiers
  • Mettre en œuvre les 61 propositions avancées par la commission parlementaire contre l’évasion fiscale
  • Réformer la fiscalité  pour un impôt juste, utile et éthique
  • Mettre à contribution les revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que celui de la cotisation sociale des salariés

Avec tous ceux et celles qui cherchent, à gauche, une autre voie que le libéralisme, rassemblons nous pour faire valoir une issue à l’austérité.

Pétition »Touche pas à ma Caserne »

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CLIQUER SUR L’IMAGE POUR ACCÉDER à LA PÉTITION

Les Elus communistes de la CALL ont exprimé leur refus d’une telle décision à l’opposé du besoin de services publics utiles aux populations !

Une fois encore la politique d’austérité fait ici la démonstration de son inefficacité.

Bruno Troni Président de notre groupe et maire de Billy Montigny l’a réaffirmé avec fermeté auprès du Pt de la CALL

Ci-dessous Lettre adressée par Bruno Troni

Président du Groupe Communiste à la CALL

CIPPALCIPPAL bis

« Crise actuelle, crise des années 30 : quels parallèles? »

Une conférence d’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine à l’Université Paris 7, donnée à l’initiative du Parti de Gauche de la 5ème circonscription de l’Essonne, membre du Front de Gauche. 29 novembre 2012, Bures sur Yvette (91).

 

Du même auteur

Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique

La Pologne dans la stratégie extérieure de la France (octobre 1938-août 1939)

CHRISTIAN LESCUREUX, militant PCF, nous parle des fusillés de la Citadelle d’Arras

Christian Lescureux« Les fusillés », un dictionnaire historique où l’on évoque les fossés de la Citadelle.

Paru début mai, « 1940 – 1944, les fusillés » est une synthèse historique de taille. Un dictionnaire de près de 2 000 pages consacré à la biographie d’une partie des fusillés (la liste est tellement longue et les recherches se poursuivent).

Christian Lescureux, de Saint-Laurent-Blangy, a collaboré à la rédaction.

 

Arrageois, Christian Lescureux s’est attaché notamment à évoquer l’histoire des fusillés de la Citadelle, victimes de la barbarie nazie, et bien souvent d’une police collaborationniste.
« C’est ce qui m’a le plus surpris dans mes recherches. Pour les fusilles de la Citadelle, ce n’est pas difficile. Les Allemands notaient tout et on trouve même les comptes rendus d’interrogatoires aux Archives départementales. Bien sûr, il faut lire ces documents sans penser qu’ils disent toute la vérité. »
Christian Lescureux tend un procès-verbal de la police Lensoise. C’est celui de l’interrogatoire de Pennequin le 24 mars 1944 à Arras. Arrêté alors qu’il était en possession d’une fausse carte d’identité, il sera livré aux Allemands puis fusillé à la Citadelle.

« Beaucoup ont été arrêtés par la police française, notamment les communistes, le parti était interdit. Les Allemands ont aussi bénéficié des listes de communistes dressées par la police. ».

10628876_801562919888509_4327543354299148908_oChristian nous montre celle d’Arras, de Billy- Montigny. « Ce qui m’a marqué aussi c’est cette évidence : tous les fusilles le la Citadelle ou presque ont été torturés. Il y avait la maison blanche a l’angle de la préfecture, les caves de 1’ancien hôtel du Commerce, rue Ronville et Bricquet-Taillandier, et une maison, rue Faidherbe où œuvrait la Gestapo ».
Un journaliste anglais a fait la description d’une salle découverte en 1944 : il y avait des endroits ou l’on clouait les gens au mur, des presses pour écraser les têtes… ••
Beaucoup de ces fusillés étaient de jeunes garçons.
L’homme a travaillé dix ans sur la question et aura retracé la biographie de soixante-quinze des fusillés des 130 exécutés sur place dans le département. « J’avais 14 ans en 1940. Mon école se situait près du parking du Palais-Saint-Vaast, rue Albert-1″, là où l’armée avait, ces dernières années son centre de recrutement (CIRAT). Nous savions qu’il y avait des fusillés. Il y avait les affiches et puis parfois, les cercueils de bois blanc fournis par la municipalité, entreposés là avant les exécutions, dans ce qui devenu un parking.

J’ai eu Guy Mollet comme prof et Pierre Baudel, qui fut lui aussi fusillé. Mais à l’époque seul un correspondant du journal clandestin « La Voix du Nord » affirmait avoir assisté à une exécution dans les fossés de la Citadelle. Nous avons tout découvert en 1944. ».

Du 21 août 1941 au 21 juillet 1944, 218 patriotes furent fusillés par les Allemands dans les fossés de la Citadelle d’Arras. Les fusillés appartenaient à neuf nationalités différentes. Les derniers furent enterrés à la va-vite sur place, en 1944. Les Arrageois trouveront les dépouilles à la Libération.

1940 • 1944, LES FUSILLÉS.
Ce livre réunit les biographies des fusillés en France entre 1940 et 1944. Ce dictionnaire a été rédigé par un collectif d’une centaine d’auteurs sous la direction d’historiens. 1952 pages,
30 €. Édition de L’Atelier

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